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samedi 19 décembre 2009

4 Mame, Charlemagne, chevalerie, Marie Stuart



1) ROY J.-J.-E

Histoire de la chevalerie

cinquième édition

[4 (de catalogue d'éditeur)], 309, [2]p., frontispice, faux-titre avec vignette, 2 planches hors texte

Tours, Mame, 1846

Cartonnage gaufré ajouré sur illustration couleur.
La partie supérieure du livre a été mouillée et a subi de lourds dégâts.
Livre de prix de la pension polydore (Montpellier) accordé à Fabre Paul, le prix pour version latine est manuscrit sur la première page de garde.

2) ROY J.-J.-E.

Histoire de Charlemagne

cinquième édition

[4 (de catalogue d'éditeur)], 312p., faux-titre avec vignette, frontispice, 2 planches hors-texte

Tours, Mame, 1845

Cartonnage gaufré, passablement élimée

3) COLLET (d'après)

Vie abrégée de Saint Vincent de Paul

274, [2]p., faux-titre avec vignette, fontispice

Tours, Mame, 1846
Basane noire finement gaufrée, avec inscription « ville de Paris » sur le plat supérieur, dos plat orné, gardes colorées, tranches colorées et marbrées
Belle reliure, intérieur frais

4) DE MARLES

Histoire de Marie-Stuart, Reine d'Ecosse

Sixième édition

XII, 13-305, [2]p., frontispice, faux-titre avec vignette, 2 planches hors-texte sous serpente

Tours, Mame, 1846

Cartonnage Mame bien conservé hormis la partie inférieure du dos déchirée avec manque, intérieur frais

HENAULT, Nouvel abrégé chronologique, 1752


Nouvel abrégé chronologique de l'histoire de France

Contenant les événements de notre Histoire, depuis Clovis jusqu'à Louis XIV. Les guerres, les Batailles, les Sièges, etc.

Quatrième édition

in-8 (165x110mm), xii, [2], 688p.; bandeaux en taille douce, lettrine, cul-de-lampes

Paris, Prault père, fils, Desaint & Saillant, 1752

Veau moucheté clair d'époque, dos à 5 nerfs orné au petits fers, pièce de titre manquante, quelques frottements sans gravité
Intérieur frais, papier de très bonne qualité

Charles-Jean-François HENAULT (1685-1770): résident du parlement de Paris, surintendant de la reine. Il fréquente le Club de l'entresol, fondé en 1720 par l'abbé Alary, il y retrouve notamment le marquis d'Argenson, l'abbé de Pomponne, Montesquieu, Helvétius, Madame de Rochefort, etc.
On raconte que c'est lui qui sauva la Henriade que Voltaire voulait jeter au feu. Il écrit l'Abrégé chronologique de l'histoire de France jusqu'à Louis XIV en 1744, ouvrage qui connut un grand succès et qui fit dire à Voltaire que « le Président » fut « le seul homme qui ait appris aux Français leur histoire ». Il fut traduit en plusieurs langues dont le Chinois.

Le présent ouvrage en est la quatrième édition, très difficile à trouver, particulièrement soignée, avec des tableaux. Divisé en périodes, avec les faits remarquables, une table des matières abondante de 78 pages.

MONTESQUIEU, Considérations sur les causes de la gradeur, Moutard, 1771

MONTESQUIEU,


Considérations sur les causes de la grandeur des romains, et de leur décadence. Par M. le Président de Montesquieu. Nouvelle édition, à laquelle on a joint le dialogue de Sylla et d'Eucrate.


Paris, moutard, 1771


in-12, [2], 350, [4]pp., quelques ornements sur bois, bandeaux, cul-de-lampe, table des matières (pp.299-334), faux-titre pour le dialogue, annonce du libraire p. [351] sur les autres œuvres de Montesquieu éditées.


Veau moucheté d'époque, dos à cinq nerfs avec dorures, pièce de titre noire, tranches rouges, reliure légèrement usée, mors craquelé en bas à droite, bon état d'ensemble, intérieur relativement frais (très rares rousseurs).


Une des nombreuses éditions de 1771 mais celle-ci est extrêmement rare! On la doit à Moutard, Paris, futur imprimeur-libraire de la Reine. Il publia les Œuvres complètes de Montesquieu en trois volumes. Nous n'avons pu localiser aucun autre exemplaire sur le territoire français ni même à la Bnf qui recense cinq autres éditions de la même année mais aucune de Moutard.


mardi 8 décembre 2009

Racine L., La religion, Veuve Desaint, 1785


RACINE Louis



La religion,


Poëme, par MonsieurRacine, de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres.


Huitième édition.


in12 (140x85mm); xxiv, 239, [3], 283-327,147, [3]pp.




Paris, Veuve Desaint


1785


Plein veau d'époque, dos lisse doré, pièce de titre en maroquin rouge


Coiffe supérieure usée, déchirure en haut du plat supérieur, coins très usés.


Bandeaux


Provenance: ex-libris de Jules-Marie Raulin contrecollé sur la première page de garde




Louis Racine (1692-1763): Fils du dramaturge, son poème sur la Religion (1742) est sans doute sa plus célèbre composition. Membre de l'académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres on lui refusa cependant le droit d'entrée à l'Académie française en raison de son poème de la Grâce aux accents jansénistes.


Huitième édition, rare, de la religion, ce nouveau recueil offre de surcroît le poème sur la Grâce (1720), et l'Epître sur l'homme dédié au chevalier De Ramsay (Andrew Michael Ramsay 1786-1743) philosophe français d'origine écossaise qui introduisit le rite écossais dans les loges maçonniques en France. Cet Épître fait référence à une fille sauvage, baptisée Mademoiselle Leblanc dont l'auteur en note donne « la biographie », les circonstances de sa découverte et les particularité de cette enfant trouvée à Sogny (près de Châlons) en septembre 1731.


Sommaire:


Lettre de Monsieur Racine à Benoit XIV, latin-françaisLettre de S. E. M. Le Cardinal Valenti de Gonzague, écrite de la part de sa Sainteté (réponse de la précédente) du 8 février 1743, latin-français


Lettre de .E.M Le Cardinal... du 29 juillet 1747 latin-françaisCopie de la lettre de S.E.M le Cardinal Valenti de Gonzague, secrétaire d'Etat du 8 février 1743


A son éminence Monsieur le Cardinal de Valenti, 15 mars 1743


Préface xv-xxiv


La Religion p.1-217


Jugement de M. Rousseau sur le poème La Religion p.219-222


Épître de M. Rousseau à Monsieur Racine p.225-236


Épître sur l'homme (avertissement 283-290) p.291-319


Éclaircissements sur la fille sauvage p.320-327


Prière de Cléante p.328


La Grâce, (préface 1-18), p.19-112


Ode, les larmes de la pénitence, p.113-116


Ode à Monsieur Racine sur la mort de son fils par M. Le Franc, p.117-120


Lettres de M. Rousseau p.121-132


Table des matières



Rousseau, Oeuvres choisies, Fricx, 1759


ROUSSEAU Jean-Baptiste



Œuvres choisies de M. Rousseau,


nouvelle édition.




In12 (132x80mm); 354p., bandeaux, cul-de-lampes, letrines.




Bruxelles, Eugène Henry Fricx, imprimeur de Sa Majesté




1759




Plein veau marbré d'époque, dos à 5 nerfs, caissons joliment ornés aux petits fers, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges


Première page de garde largement écornée, quelques brunissures éparses sans gravité, coiffe inférieure très usée, plat inférieur légèrement tâché, livre en bonne condition, belle impression.




Jean-Baptiste Rousseau (1670-1741): D'un milieu relativement modeste (son père était un cordonnier fortuné) il fit ses études chez les jésuites et l'on raconte qu'il dissimulait ses origines. Il devient un homme de lettre protégé par Boileau et Saint-Evremond, il fut élu en 1701 à l'Académie des inscriptions et belles lettres. Outre son talent poétique il voulut s'adonner au théâtre ce qui lui attira quelques inimitiés notamment celle de ses camarades du café de la veuve Laurent (où l'on rencontrait Crébillon, Danchet, Saurin, Boidin, Houdar de la Motte et Rousseau lui-même notamment). Pour se venger il laissait traîner des épigrammes moqueurs sous les tables ce qui lui valut d'être exclu de l'établissement.


Candidat à l'Académie française en 1710 il fut battu par Houdar de la Motte et redoubla de férocité dans ses écrits, s'emportant contre des hauts personnages et poussant jusqu'au blasphème. L'on crut d'abord que c'était La Faye qui en était l'auteur, ce-dernier infligea une correction à Rousseau qui porta plainte pour voie de faits. L'autre porta plainte pour diffamation, et Rousseau de se rétracter pour accuser Saurin, témoins à l'appui d'être l'auteur des vers. Arrêté, Saurin démontrera la machination dont il était l'objet et fera condamner Rousseau à une amende de 4000 livres et à un bannissement à perpétuité « comme atteint et convaincu d'avoir composé et distribué les vers impurs, satiriques et diffamatoires. »


Demeure toujours un doute sur le véritable auteur des pamphlets, quoiqu'il en soit Rousseau dut quitter la France, rejoignant la Belgique en 1717. Après des tentatives infructueuses pour être rejugé et réhabilité, revenant pour se faire quelques temps à Paris, il dut définitivement s'installer à Bruxelles où il mourut en 1741.


Le recueil que nous vendons y fut édité 18 ans après par les ateliers du célèbre imprimeur du Roi, Fricx, lui-même étant décédé en 1730.


L'approbation est parisienne, elle est datée de 1738.

vendredi 4 décembre 2009

Voltaire, La pucelle, 1789


[VOLTAIRE]

La pucelle,


poème en XXI chants, avec les notes et les variantes.


Édition conforme à l'originale, publiée en 1784


De l'imprimerie de la Société Littéraire-Typographique


s.l., 1789


4to (165x95mm); 228, 247pp.


Deux tomes en un avec faux-titre et page de titre pour chaque volume.


Demi-chagrin, dos plat avec trois fleurons représentant deux papillons et une lyre, pièce de titre en maroquin rouge. Reliure élimée.


Célèbre ouvrage aux connotations érotiques de Voltaire, plusieurs fois édité en 1789, a alimenté la polémique durant la fin du dix-huitième siècle.


Cette édition présente une belle gravure en taille-douce contrecollée en guise de frontispice de Guillaume Postel, représenté devant sa bibliothèque dessinée et gravée par François van Bleyswyk.


VENDU


jeudi 3 décembre 2009

Virgile, Géorgiques, Enéide, 1818, 1834




VIRGILE / DELILLE Jacques

« Rempli de la lecture des Géorgiques de M. Delille, écrivit Voltaire à l'Académie française en mars 1772, je sens tout le prix de la difficulté si heureusement surmontée, et je pense qu'on ne pouvait faire plus d'honneur à Virgile et à la nation. Le poème des Saisons [de Jean-François de Saint-Lambert] et la traduction des Géorgiques me paraissent les deux meilleurs poèmes qui aient honoré la France, après l'Art poétique. » Voltaire

1)Les Géorgiques de Virgile,

traduites en vers français par J. Delille;
avec les notes et les variantes
.

Paris, chez L.G. Michaud, imprimeur – libraire, rue des Bons-Enfants, n°34
1818

in18 (131x85mm); 324p. (dont 45p. De préliminaires)

Demi-chagrin, dos plats avec quatre faux nerfs dorés, pièce de titre, faux-titre: « Œuvres de Jacques Delille », ouvrage latin-français
Chagrin légèrement élimé, pages un peu jaunies, quelques brunissures

2)L'Enéide,
traduites en vers français, avec des remarques sur les principales beautés du texte. Par J. Delille


tome premier.
in12; 288p.

1-42: préface
43-76: Livre premier; 77-104: remarques;
105-139: livre deuxième; 140-169: remarques;
170-201: livre troisième; 202-219: remarques;
220-252: livre quatrième; 253-288: remarques

tome second.
In12 ; 325p.

1-2: avis de l'éditeur

Deux volumes (140x85mm), demi-chagrin, avec quatre faux nerfs dorés, pièce de titre, deux frontispices en taille-douce signées De Ferdinand, imprimés par Dion.
Mors et coiffe supérieure usés, pages un peu jaunies, erreur de numérotation p.273 i.e. 325

Paris, Lebigre Frères, libraires, 1834

Joli ensemble de trois petits volumes homogènes, le premier volume de L'Enéide (tout comme les Géorgiques) est abondamment commenté par J. Dellile. L'éditeur précise, en ce qui concerne les 8 derniers chants, que les précédentes éditions abondaient en commentaires mais ils n'étaient pas de Dellile, il fallait les attribuer à MM. Fontanes et Michaud ce dont se gardaient bien de préciser les éditeurs tout comme Delille lui-même qui a, pourrait-on dire fermé les yeux sur le procédé peu scrupuleux de la librairie de son époque. Lebigre, par honnêteté, a tout simplement supprimé l'exégèse du deuxième tome.

Jacques Delille [ou Abbé Delille] (1738-1813) : Sa traduction des Géorgiques (1770) remarquée par Voltaire et Louis Racine provoqua son élection à l'Académie française en 1772, mais, jugé trop jeune il dut attendre 1774 pour faire partie de l'auguste assemblée. Il publiera en 1782, Les jardins, son œuvre la plus célèbre. Élu au collège de France à la chaire de poésie latine, on se délectait alors de ses talents de versificateur comme de lecteur. Les remous de la Révolution le contraignent à l'exil, en Suisse, Allemagne et Angleterre où il continue d'écrire (L'homme des champs, Les trois règnes de la nature...) et de traduire, Le paradis perdu de Milton notamment. Sa postérité sera moins glorieuse, il fut dénigré par les romantiques qui lui reprochaient son manque de créativité, se cantonnant à une poésie descriptive.
Le deuxième volume de l'Enéide, Livre VI, p.57, renferme l'épitaphe qui orne l'entrée des catacombes de Paris: « Arrête! C'est ici l'empire de la mort »


Louis-Gabriel Michaud (1773-1858) [éditeur des Géorgiques]: Fonde en 1797 avec son frère Joseph-François une imprimerie clandestine spécialisée dans les ouvrages religieux et monarchiques, puis il constituera son premier fonds grâce aux écrits de Delille alors exilé à Londres. Les deux frères sont également auteurs de la Biographie universelle, ancienne et morderne.


Querard, 241

mardi 1 décembre 2009

Saint-Augustin, Les soliloques, L. Coignard, 1707



AUGUSTIN Saint
Les soliloques, les méditations et le manuel de S. Augustin

Traduction nouvelle. Sur l'édition latine des PP. BB. De la Congrégation de saint Maur. Avec des notes.

Quatrième édition.

A Paris, chez Louis Coignard, à l'entrée de la ruë du Plâtre, à l'Aigle d'or.
1707

in12, (mm); [7],[1bl.], [16] 139, [1bl.] 141-417, [3]pp.

Plein veau moucheté, dos à cinq nerfs richement ornés, pièce de titre en maroquin rouge ; page de titre imprimée à l'encre rouge et noire, bandeaux, lettrine, cul-de-lampes; belle reliure bien conservée hormis la coiffe un peu émoussée, intérieur frais sauf une main brunie (pp.193-264), quelques rousseurs éparses. Présence de feuilles ou fleurs séchées, ex libris et ex donno manuscrits en pages de garde.

Ex donno: « donné à Caroline Bezet et par Mr l'abbé Bourguing curé de St Augustin le 10 juin 1851 »

Ex libris: « A l'usage de sœur Leulier ce 25 Décembre 1719 »
« a la Bouglet de Corbeil »


Rarissime édition de Louis Coignard (1680-1738), fils du célèbre imprimeur de Louis XIV Jean-Baptiste Coignard. Les éditions de Jean-Baptiste Coignard (fils) sont beaucoup plus répandues, notamment celle de 1711. Cet exemplaire n'est pas référencé à la Bnf. Il existe une « 4eme » édition, par Louis Coignard, datant de 1708, la première pourrait dater de 1704.

Le livre est dédié à son « altesse royale Madame de Guise »; ce pourrait être Anne, princesse palatine de Bavière (1648-1723), épouse du prince de Condé Henri-Jules (le fils du "Grand Condé"), lui-même 8ème duc de Guise; ou plus probablement encore Anne de Gonzague de Clèves (1616-1684). Le traducteur la remercie d'avoir fait preuve de bonté « dez mon âge le plus tendre », il est précisé également que c'est là son premier essai de traduction. Il pourrait s'agir d'un certain Du Bois ou de René de Ceriziers (1609-1662).

Les Bénédictins de Saint-Maur ont édité le texte latin en 1679-1700, la traduction présente des extraits choisis qui font des monologues un texte de prière. Il est évident que le texte s'appuie ici sur une version peu répandue des soliloques et diffère considérablement des éditions actuelles, basées elles-mêmes sur des manuscrits allant du VIIIe au XIe siècle...

Chomel, Les nuits parisiennes, Lacombe, 1769


[CHOMEL Antoine-Angélique]

Les nuits parisiennes, à l'imitation des nuits attiques d'Aulu-Gelle,

ou recueil des traits singuliers, anecdotes, usages remarquables, faits extraordinaires, observations critiques, pensées philosophiques, &c. &c.

A Londres, et se trouve à Paris, chez Lacombe, libraire, rue Christine, près la rue Dauphine.

1769

in8 (165x95mm), vii, 256, [4], 243pp.

2 volumes en un avec faux-titre et page de titre pour chaque partie, plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons, pièce de titre en maroquin rouge; bandeaux, cul-de-lampes, ex-libris manuscrit sur le premier faux-titre, ex-libris contrecollé en page de garde; manque à la coiffe inférieure, coiffe supérieure patinée, coin inférieur du plat inférieur émoussé, condition très satisfaisante, intérieur homogène.

Edition originale de ce curieux ouvrage qui rassemble de multiples réflexions et observations hétéroclites, écrit par Chomel (1729-1818), frère du médecin Auguste-François (d'après Barbier). Il est imité des Noctes Atticae d'Aulu-Gelle, compilateur romain (v115 120 – 180).
Ce livre est souvent attribué au marquis Masson de Pezay (1741-1777)

Provenance: ex-libris contrecollé de Marc Benrey, bibliophile lyonnais
ex-libris manuscrit « Lefranc » sur lke faux-titre

Quérard II, 195; Barbier III, 588; Lacombe 207