Rechercher dans ce blog

mardi 1 décembre 2009

Saint-Augustin, Les soliloques, L. Coignard, 1707



AUGUSTIN Saint
Les soliloques, les méditations et le manuel de S. Augustin

Traduction nouvelle. Sur l'édition latine des PP. BB. De la Congrégation de saint Maur. Avec des notes.

Quatrième édition.

A Paris, chez Louis Coignard, à l'entrée de la ruë du Plâtre, à l'Aigle d'or.
1707

in12, (mm); [7],[1bl.], [16] 139, [1bl.] 141-417, [3]pp.

Plein veau moucheté, dos à cinq nerfs richement ornés, pièce de titre en maroquin rouge ; page de titre imprimée à l'encre rouge et noire, bandeaux, lettrine, cul-de-lampes; belle reliure bien conservée hormis la coiffe un peu émoussée, intérieur frais sauf une main brunie (pp.193-264), quelques rousseurs éparses. Présence de feuilles ou fleurs séchées, ex libris et ex donno manuscrits en pages de garde.

Ex donno: « donné à Caroline Bezet et par Mr l'abbé Bourguing curé de St Augustin le 10 juin 1851 »

Ex libris: « A l'usage de sœur Leulier ce 25 Décembre 1719 »
« a la Bouglet de Corbeil »


Rarissime édition de Louis Coignard (1680-1738), fils du célèbre imprimeur de Louis XIV Jean-Baptiste Coignard. Les éditions de Jean-Baptiste Coignard (fils) sont beaucoup plus répandues, notamment celle de 1711. Cet exemplaire n'est pas référencé à la Bnf. Il existe une « 4eme » édition, par Louis Coignard, datant de 1708, la première pourrait dater de 1704.

Le livre est dédié à son « altesse royale Madame de Guise »; ce pourrait être Anne, princesse palatine de Bavière (1648-1723), épouse du prince de Condé Henri-Jules (le fils du "Grand Condé"), lui-même 8ème duc de Guise; ou plus probablement encore Anne de Gonzague de Clèves (1616-1684). Le traducteur la remercie d'avoir fait preuve de bonté « dez mon âge le plus tendre », il est précisé également que c'est là son premier essai de traduction. Il pourrait s'agir d'un certain Du Bois ou de René de Ceriziers (1609-1662).

Les Bénédictins de Saint-Maur ont édité le texte latin en 1679-1700, la traduction présente des extraits choisis qui font des monologues un texte de prière. Il est évident que le texte s'appuie ici sur une version peu répandue des soliloques et diffère considérablement des éditions actuelles, basées elles-mêmes sur des manuscrits allant du VIIIe au XIe siècle...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire